top of page

PAR TAGS : 

POST RÉCENTS : 

ME SUIVRE : 

  • Facebook Social Icon
  • Twitter Clean Grey
  • Instagram Clean Grey

Pourquoi faire des exercices de visualisation ?

Les exercices de visualisation ont pour but d’accéder à l’inconscient d’une façon souple et non intrusive. C’est dans la mémoire émotionnelle inconsciente que sont marqués les traumatismes, les blessures émotionnelles et les peurs.

Quand un évènement particulier déclenche chez nous un stress, une peur ou simplement un mal être c’est souvent parce que notre mémoire inconsciente a ressenti une similitude entre l’événement passé et la situation que nous traversons actuellement. C’est notre « enfant intérieur » qui souffre de ses émotions.

Mémoire inconsciente de l'enfance

Les cas les plus violents sont appelés SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique) : le mal-être est très profond et la victime est dans un état de conscience décalé par rapport à la réalité et revit mentalement les émotions de la scène qui l’a traumatisée dans le passé. Il est fréquent que les victimes dans cet état ressentent un état de stress permanent en dehors des crises de SPT, comme si à chaque instant leur vie était en danger (« comme traverser un champ de mines »).


Mais plus couramment l’état de stress est moins fort et il est ressenti comme un « passage à vide » ou un simple mal-être sans conséquence. En réalité cet état de stress, bien que discret est très handicapant car il forme ce que l’on appelle la charge émotionnelle inconsciente. En d’autres termes, une partie de notre mental est occupé inconsciemment à gérer l’émotion et donc l’ensemble de nos neurones ne sont pas disponibles pour traiter une tache consciente ou même encore plus difficilement « vivre l’instant présent ».


Charge émotionnelle

Se libérer de cette charge émotionnelle inconsciente (CEI) permet de se libérer du stress ou de nombreuses peurs limitantes et permet d’atteindre un état de conscience plus large et donc de ressentir un bien être profond.

Par où commencer ?

La première étape pour se libérer de nos CEI consiste à prendre conscience des « mal-être » qui nous traversent. C’est une étape qui peut sembler difficile au début si l’on n’a pas l’habitude de s’arrêter sur ses propres émotions et encore plus sur ses « émotions traversantes », ressenti très rapide qui nous font passer dans un état dissociatif (l’impression d’avoir le cerveau qui se déconnecte même un court instant). Dans un premier temps il suffit de repérer ces « décrochages », l’aide d’une tierce personne peut être pratique mais il n’est pas nécessaire. La deuxième étape consiste à identifier les déclencheurs. Il en existe plusieurs types : - Ceux liés à nos 5 sens (principalement visuels, olfactifs,tactiles et sonores). - Ceux liés à notre notion de l’espace temporel (une date anniversaire, une fête populaire, un horaire ou un jour particulier dans le mois). - Ceux liés à nos chakras dans leurs fonctions de « capteurs énergétiques ». Nous avons tous la capacité de capter la vibration énergétique d’une personne et si nous rencontrons une personne qui émet une signature énergétique proche de la personne qui nous a fait subir un trauma il peut nous arriver soit de ressentir une attirance très forte soit un mal-être profond et incompréhensible. - Ceux liés à des blessures transgénérationnels (mais c’est un cas particulier…). Il peut être utile de noter le moment, la situation, dans laquelle on se trouvait quand on a ressenti le mal-être. Par exemple : « Je me sent mal quasiment tous les matins vers 8h00 » ou « Je me sent angoissée tous les soirs quand le soleil se couche » ou encore « Je me sent triste tous les dimanches soirs ».

Autre exemple : « Quand je passe dans une ruelle sombre je ressens qu’une part de moi panique », « Quand je vois une lumière rouge je ressens un mal être très léger mais envahissant ». Le but n’est pas de comprendre la cause mais de simplement identifier les déclencheurs. Essayer de comprendre la cause fait appel à la partie consciente de notre cerveau et peux fortement perturber le décryptage de l’information inconsciente qui doit se dérouler dans un deuxième temps : ne pas se précipiter dans des interprétations.


Parfois la cause est simplement évidente et un souvenir revient comme un flash clair : dans ce cas l’on peut passer à l’étape final de l’exercice de visualisation. Si la cause n’est pas évidente soit on effectue seul un exercice de lâcher prise comme la méditation ou soit je vous assiste pour enter à l’écoute de votre inconscient par une méthode active et intuitive dans un échange « connecté ». Dans de rares cas il est nécessaire d’utiliser l’hypnose légère – relaxation profonde proche du sommeil mais avec une conscience totale - afin de réduire le bruit du mental et de pouvoir accéder aux portes fermées de l’inconscient. Il faut savoir que cette méthode n’est en aucun cas invasive, qu’elle ne sert pas à revivre les événements traumatisants ou à reconstituer la mémoire, ce n’est pas le but. L’objectif est d’identifier les images qui ont été mémorisées dans l’inconscient et qui sont en causes dans le mal-être. Ces images peuvent parfois prendre une forme métaphorique qui n’a un rapport que très lointain avec l’événement originel.

Visualisation

L’exercice de visualisation repose sur le fait, maint fois éprouvé en séance, que le ressentit de mal-être provient de l’émotion qui est restée bloquée dans l’inconscient. Faire revivre une part de la scène – « visualiser » - à notre inconscient, en y ajoutant une explication claire ou un dénouement plausible pour notre alter-égo permet de libérer la CEI. En fonction de la blessure ressenti il est probable que l’inconscient ai mémorisé plusieurs chocs traumatisants qui ont renforcés la première blessure. Dans le cas d’une blessure de rejet par exemple, si l’enfant a ressenti à de nombreuses reprises un manque d’attention ou de soutient, il est fort probable que l’exercice de visualisation devra être refait plusieurs fois afin de rassurer davantage encore « l’enfant intérieur » et l’aider à libérer la charge émotionnelle. Petit à petit la CEI perdra en importance et pourra être gérer avec plus de douceur.


Êtes-vous prêts à débuter les exercices ?








bottom of page